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L’alpage au pluriel

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L’alpage au pluriel                                                                                                                                                                            2015

Guillaume Lebaudy, Bruno Msika et Bruno Caraguel (dir.)

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15,00 € TTC

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Quel avenir pour l’alpage, ce lieu commun bien singulier ?

Les espaces pastoraux se distinguent par leurs modes de collaboration originaux : le contrat de travail y constitue un enjeu central de la coopération entre berger-e-s et éleveur-se-s. Singulier, l’alpage est aussi objet d’approches plurielles, sources de débats, de tensions, voire de conflits. De ces relations dynamiques, comment en tirer des moteurs d’innovations et de prospectives, pour que la pérennité de l’alpage en tant qu’outil collectif ne soit pas menacée ?

Le « métier » est soumis à des contraintes externes fortes : rude loi du marché, tracasseries administratives, conséquences des phénomènes de prédation, du côté éleveur ; prédation en alpage, exigences techniques croissantes, relation avec les touristes et randonneurs, horaires de travail, risques professionnels, habitat en site isolé, forte saisonnalité du métier, précarité socioprofessionnelle, du côté berger.

Mais l’écart culturel se creuse entre le groupe social des gardiens de troupeaux et celui des éleveurs. Le risque de perte des savoirs et des compétences, sentiment partagé par les éleveurs et les bergers, est une question cruciale. Pourtant les gardiens de troupeaux d’aujourd’hui et de demain ne renouvellent-ils pas le rapport aux animaux et aux territoires pastoraux ? Les éleveurs employeurs, eux aussi porteurs de regards nouveaux sur les articulations entre économies et ressources naturelles, ne doivent-ils pas mieux formuler leurs exigences, définir des profils de poste précis, les objectifs à atteindre et les critères d’évaluation de leurs salarié-e-s, ainsi que les marges de progrès ?