Page 15 - Bulletin mars 2018

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Aux brebis, il m’aide aux déplacements des lots, les changements de parc, au parc de
tri, pour charger en bétaillère. De toute façon, dès que je bouge les brebis, il est là….
As-tu suivi des formations ?
Avec mon premier chien, on avait fait plusieurs formations «
Institut de l’élevage », mais au vu du peu d’intérêt du chien pour les animaux, je n’avais pas
poursuivi. Entre temps, j’ai fait la connaissance deMarieAnn Coeuru dans le Cher qui m’a
conseillé sur le travail pourLoustick.De temps à autre, ellem’aidequand j’ai des doutes. J’ai
pour projet de suivre un stage dans laNièvre avec BenjaminGirault (moniteur SCC) cet été.
Penses-tu à la relève ?
Oui, j’aimerais bien avoir un fils de Loustick. Il y a un projet de
saillie pour lui d’ici quelques temps, donc on verra. Deux chiens opérationnels sur une
exploitation, je pense que c’est primordial en cas d’une blessure sur un chien.
Et enfin en conclusion que nous dis-tu ?
Quand je vois les économies de temps et
d’énergie pour manipuler des brebis, je me demande comment j’aurai pu faire sans.
Enfin je suis convaincue à 200 % de la nécessité d’un chien bien dressé sur nos ex-
ploitations.
Etant sélectionneur de Suffolk, nous ne pouvons pas nous permettre de malmener nos
brebis, l’utilisation d’un chien, nous permet de travailler dans le calme et en toute sé-
rénité.
Je te remercie Julie d’avoir pris du temps pour répondre à mes questions, je te
souhaite bonne continuation avec Loustick.
Isabelle Fourney
photos J.Chevalier