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Plus de camping et ni sanitaires, pour les concurrents dont certains étaient déjà sur la
route.
Plus de salle des fêtes pour nos CA, AG et diner d’accueil, parce que dédié aux sinistrés
telle celles de La fosse Sur mer ou de Vaison la Romaine, toute proportion gardée fort
heureusement. Une fois les évacués rentrés chez eux, nous la partagerons avec les pom-
piers qui en avaient fait leur QG, jusqu’à l’arrivée de la pluie dominicale.
Merci aux gestionnaires du marché au cadran des Herolles et camping de Belabre, pour
les salutaires solutions de repli.
Suppression des tournebroches et autres barbecues destinés aux 10 agneaux et 50 poulets
qui patientaient dans les chambres froides, etc…
Bien des émotions négatives pour les organisateurs, toutefois chaleureusement compensé
par la générosité et l’enthousiasme des bénévoles venus prêter mains fortes.
En pleine secheresse, 1km de filets,
ça fait 500 trous, bravo aux benevoles
pour leur persée-vérance
Crédit photo : Nicole LADOUSSE
Certains et surtout certaines sont restées près de trois semaines sur place dans de bien mo-
destes conditions d’hébergement. D’autres ont payé du monde chez eux pour se libérer
! Tout aussi fous et volontaires ceux qui ont traversé la France avec friteuses, crêpières
et batterie de cuisine ou qui encore ont entrepris la mise en page (souvent nocturne) du
programme, sans même connaitre les protagonistes de l’opération.
Ils nous ont scotchés, et parfois même ému, notamment à l’heure du diner. Depuis les
placeurs, jusqu’aux préposés toilettes (qui avaient changé de gants !), ils orchestraient le
service dans les cuisines de Lignac, dans un effervescent balai, à en faire pâlir les équipes
du célèbre cuisto Cyril du même nom.
Une autre satisfaction pour cette édition, la première canne d’or du festival de canne de
berger. Elle trône désormais dans le salon de la famille Deshais qui a accueilli ces quinze
dernières années, autant de concours AFBC dont de nombreux criteriums et même un
championnat d’Europe.